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Les Gimenologues
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Amis dessous la cendre à ROUEN
SAMEDI 18 JUIN à 14 h15

Dans le cadre d’une journée sur l’Espagne libertaire d’hier et d’aujourd’hui organisée par
LE GROUPE DE ROUEN de la FA : rouen@federation-anarchiste.org

SAMEDI 18 JUIN DE 14 H À 19 H
MAISON DES ASSOCIATIONS ET DE LA SOLIDARITÉ
22 BIS RUE DUMONT D’URVILLE (T1 - T2 - T3 : ARRÊT PASTEUR )

L’ami Victor (en photo ci-contre) nous a quitté le 17 mai, quatre ans après Bernard.

14 H 15 : Le Film Amis dessous la cendre sera présenté par Myrtille G. des Giménologues. Elle présentera également le livre de David Rappe : "Espoirs Déçus. Engagements antifranquistes et libertaires durant la transition démocratique espagnole", Réédition revue et augmentée , 2021, ACL.

16 H 15 : Débat autour du livre "Salvador Puig Antich guérilla anticapitaliste contre le franquisme" avec Ramón Pino (un des traducteurs du livre)

17 H 45 : Exposé : "Dernières investigations sur la mort de Durruti et les conditions de sa venue à Madrid", par Juan Heredia

Dans la même après-midi, notre ami Juan Heredia présentera son travail sur les circonstances de la mort de Buenaventura Durruti à Madrid en novembre 1936 :

"Buenaventura Durruti (14 juillet 1891 - 19 novembre 1936 ) est une des figures principales de l’anarchisme espagnol avant et pendant la Révolution sociale de 1936.
Jeune ouvrier mécanicien, Durruti déserte l’armée et s’exile en France. À son retour en Espagne, il rejoint la Confédération Nationale du travail (CNT), puis plus tard la Fédération Anarchiste Ibérique (FAI).
Il participe aux groupes d’action directe Los Justicieros et los Solidarios. Poursuivi par la police, il se réfugie en Amérique Latine puis revient en France, où il est incarcéré pour une tentative d’attentat contre le roi Alphonse XIII. Libéré, il vit quelque temps en Belgique où il s’active au sein du Comité International anarchiste.
Avec l’avènement de la Seconde République espagnole en 1931, il revient à Barcelone, et intègre le groupe Nosotros. Partisan de la ligne insurrectionnelle qui s’impose alors dans la CNT, il participe à différents soulèvements révolutionnaires en 1931, 1933 et 1935 et se retrouve plusieurs fois incarcéré.
Lors du coup d’État du 18 juillet 36, il organise la résistance victorieuse contre les nationales à Barcelone. Membre du Comité central des milices antifascistes de Catalogne, le 24 juillet, il rejoint le front d’Aragon avec une colonne de 3 000 hommes, plus tard connue sous le nom de « Colonne Durutti ».
Durant cette campagne, il encourage la collectivisation des terres et la création Conseil régional de défense d’Aragon. Il s’oppose à la militarisation des milices et à la participation gouvernementale de la CNT-FAI.
Le 13 novembre 1936, il est appelé avec sa colonne à défendre Madrid. Il y meurt le 19. Les circonstances exactes de sa mort restent incertaines. Le 23, son enterrement à Barcelone rassemble plus de 250 000 personnes.
C’est sur ces « circonstances incertaines » que portera l’exposé de notre compagnon Juan Heredia.
(Introduction de l’Insoumise)

Nous avons placé sur notre site une version de ce gros travail toujours in progress :
"Nouvelles investigations sur la mort de Durruti et les circonstances de sa venue à Madrid"
http://www.gimenologues.org/spip.php?article861

Ce document est illustré par un autre , riche en photos, cartes et plans :
"La colonia metropolitana. Reconstitution de l’itinéraire suivi par Durruti le 19 novembre 36 sur le front de Madrid " :
http://www.gimenologues.org/spip.php?article923

Quand nous avions émis l’hypothèse selon laquelle Manzana aurait pu être, pour le compte du gouvernement républicain, le bras armé ayant causé la mort de Durruti, nous avions versé au dossier, entre autres éléments, les affirmations de García Oliver concernant les conditions de la création du Conseil supérieur de guerre. Nous n’avons jamais franchement opté pour cette thèse, mais nous avions pensé que cela valait la peine de l’émettre, afin de susciter des réflexions qui pourraient, soit l’étayer, soit la réfuter.
Nous accueillons donc avec plaisir l’effort produit par un lecteur assidu de nos ouvrages, Tomás Mera, qui a cherché, à partir de la lecture attentive de la presse madrilène de l’époque, à reconstituer pas à pas le parcours des principaux protagonistes de cette ténébreuse affaire.
Sans vouloir déflorer les conclusions auxquelles parvient l’auteur, qui penche plutôt pour la thèse de l’accident provoqué par Manzana, nous pouvons rassurer les chercheurs du futur : la question reste ouverte.
Les Giménologues, 19 novembre 2019

Les giménologues, 3 juin 2022.



La lettre de l’Insoumise 2.7 Mio / PDF