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Les Gimenologues
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Un passage à Perdiguera en l’été 2021
En souvenir des hommes et des femmes du GI de la colonne Durruti

Un ami barcelonais nous a fait part de son passage par ce village où se déroula les 15 et 16 octobre 1936 une dure bataille décrite par Antoine Gimenez et Isidro Benet. Il y a laissé un texte égrenant les noms et prénoms des volontaires internationaux qui ont trouvé la mort sur ce site.

"Este verano pasamos por el frente de Aragón...y en Perdiguera
Hicimos un pequeño recuerdo siguiendo vuestros libros...
Te envío unas fotos..."

Fernando Casal

On voit sur l’une des photos que le pajar est toujours debout. Le dernier carré de miliciens du GI (dont Antoine) s’y était réfugié.
Les gimenologues avaient pu l’approcher en mai 2005 grâce à l’amabilité du propriétaire qui tenait à ce qu’il reste en l’état, suivant le désir de son père qui fut témoin des événements.

Voir le récit de l’ex milicien du GI, Isidro Benet, avec lequel nous nous sommes retrouvés là-bas en 2010 :
http://gimenologues.org/spip.php?article447

Nous rappelons que des historiens locaux ont recensé les fosses communes qui parsèment l’Espagne, où doivent se trouver partie des 100 000 (et plus) disparus depuis juillet 1936 .
Pour Perdiguera on se référera à ce site :

http://www.sipca.es/censo/resultados_busqueda_fosas_simple.html?accion=BUSCAR_BIENES_SENCILLA_FOSAS&tipobien=ARQ&texto_busqueda=

Qui a a recensé l’existence de 4 fosses, dont celle des " extranjeros"

" De la fosse "victime des combats" . Date (approximative) : 01/11/1936 :

Conditions d’accès : La troisième tombe est située dans une zone de vieilles granges adjacentes au centre ville, tout près de deux grandes citernes de stockage d’eau.
Cette tombe, qui n’existe peut-être plus en tant que telle, contient les restes de la cinquantaine de miliciens étrangers morts au combat lors de la tentative de libération du village à l’automne 1936. Ils appartenaient à une unité composée de ressortissants étrangers qui opéraient sur le front d’Aragon avant la formation des Brigades internationales, et parmi les morts se trouvaient cinq infirmières. Deux des femmes ont été promenées dans les rues du village avant d’être tuées devant la grange - toujours debout et en bon état - où de nombreux membres du groupe étaient cernés. Les corps ont peut-être été brûlés, il n’y donc sans doute pas beaucoup de restes humains sur le site".

Nous rappelons que notre ami Constantino ESCUER , habitant de ce village et qui nous a beaucoup aidés dans nos recherches, a réalisé cette série d’articles "Perdiguera in memoriam" , que nous avons traduits :
https://gimenologues.org/spip.php?article706
http://gimenologues.org/spip.php?article709
https://gimenologues.org/spip.php?article711

Les giménologues, 15 octobre 2021


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