L’Institut Cervantes de Bordeaux projettera le film d’Enric Miró [1] à Bordeaux le 3 juin à 20H30 au Cine Utopía, 5 Place Camille Jullian.
Nous avons rencontré Emilio Marco, devenu notre grand ami, lors d’une présentation des « Fils de la nuit » à Tours en 2006.
Ancien milicien de la colonne Ortiz, ce libertaire né en 1921 à Falset (Catalogne) nous a raconté maints d’épisodes de son existence ; un livre est en cours avec sa collaboration active. Il vit actuellement à St Pierre-des-Corps.
Nous signalons également l’existence d’un autre film basé sur le parcours d’Emilio après 1939 en France, notamment dans le camp de Vernet d’Ariège :
A posteriori
Auteur(s) : Maëlle Maugendre
Réalisateur : Maëlle/Mickaël Maugendre/Foucault
Producteur : Autoproduction (financement du Défi-Jeune des Pays de la Loire et du dispositif CLAP de la ville de Nantes)
2011/FRANCE/61 minutes
Résumé
« Soixante-dix ans après, Émilio et François, deux anciens réfugiés espagnols évoquent les diverses étapes qui ont marqué leur exil en France : le passage de la frontière en 1939, leurs internements successifs dans les camps, leur participation à la Résistance et leur intégration dans la société française. Émilio se déplace à travers ces lieux de mémoire, ou ce qu’il en reste, et nous conte par bribes les souvenirs qu’il en a. François, le deuxième personnage du film, est absent. Pour quelle raison n’est-il pas venu ? Nous ne le saurons pas, mais une voix racontant son histoire nous accompagne tout au long du film. Une voix qui résonne avec celle d’Émilio, mais qui parfois s’en écarte, jusqu’à la dissonance. A posteriori est un documentaire sur la mémoire, sur les mémoires. Il traite de la difficulté de se souvenir d’événements occultés de l’histoire officielle et dont peu de traces matérielles sont conservées. Il souligne les tentatives de certains acteurs locaux pour faire vivre cette mémoire individuelle et collective. En s’attardant sur les propos singuliers que tiennent Émilio et François sur leurs expériences passées, ce documentaire interroge le rapport que deux hommes entretiennent à leur mémoire ».
Les Giménologues, 9 mai 2012