Chanson dont la mélodie sert d’indicatif au feuilleton. Ecoutez-la ici ! La chanson complète clôt la série dans le dernier épisode.
Les paroles collent au contenu du récit et l’orchestration d’une intensité croissante donne le frisson.
LA VIE S’ECOULE,
LA VIE S’ENFUIT
La vie s’écoule, la vie s’enfuit
Les jours défilent au pas de l’ennui
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies
Le travail tue, le travail paie
Le temps s’achète au supermarché
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt de temps perdu
Les yeux faits pour l’amour d’aimer
Sont le reflet d’un monde d’objets.
Sans rêve et sans réalité
Aux images nous sommes condamnés
Les fusillés, les affamés
Viennent vers nous du fond du passé
Rien n’a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence
Brûlez, repaires de curés,
Nids de marchands, de policiers
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête
Les fusils sur nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner
Plus de dirigeants, plus d’État
Pour profiter de nos combats
Paroles de Raoul Vaneigem
Musique de Francis Lemonnier
Ecoutez-la en cliquant ici !
Fichier mp3 : 1.38Mo à 64 kps. Durée : 3’02".
Ref. de l’enregistrement : Voix : Jacques Marchais. Arrangement : michel Devy. Ingenieur de son : Guy Salmon (Studios 10). EPM Musique. 1961.