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Les Gimenologues
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Los Monegros
Origen y trayectoria de los Gimenólogos
Entretien proposé par Joaquín Ruiz Gaspar

Suite à la présentation de A Zaragoza o al charco à Sarineña, nous avons été interviewés par Joaquín Ruiz Gaspar, qui alimente un beau site sur les Monegros, dans la rubrique « Memoria » :

« Hay que recuperar, mantener y transmitir la memoria histórica, porque se empieza por el olvido y se termina en la indiferencia », José Saramago.

Nuestra memoria más reciente ha sido silenciada y olvidada y, para no hundirnos en esa indiferencia, nos sumergimos, a propósito, en la memoria histórica de Los Monegros que, como parte del frente de Aragón, dejó profundas huellas y heridas. Así, en esta sección se recogen diferentes artículos con testimonios e investigaciones sobre la república, la Guerra de España de 1936-1939 y la posterior dictadura franquista, además de relatos de quienes sufrieron el exilio, la segunda guerra mundial y el holocausto nazi.

Frente de Los Monegros, un lugar para el recuerdo, la dignidad y la justicia. 
https://osmonegros.com/memoria/

Cet entretien a été publié en janvier 2024 :
https://osmonegros.com/2024/01/25/los-gimenologos/

Le compañero Daniel Pinos l’a traduit et mis à disposition sur son site :
https://www.memoire-libertaire.org/Les-Gimenologues-et-la-recuperation-de-la-memoire-sociale

Début de l’entretien traduit

Les Giménologues sont un groupe d’historiens-chercheurs amateurs français qui travaillent à la récupération de la mémoire de la Révolution sociale et de la guerre d’Espagne de 1936. Grâce à Myrtille, une giménologue, nous pouvons connaître leur travail, qui est étroitement lié au Groupe international qui a agi dans les Monegros, en Aragon, pendant la guerre de 1936.

Qu’est-ce que les Giménologues ? Origine et trajectoire des Giménologues ? Antoine Gimenez ?

Deux amis marseillais possédaient des copies du manuscrit des mémoires d’Antoine Gimenez, décédé en 1982 dans cette ville. Il s’appelait en fait Bruno Salvadori.
Né en 1910 à Chianni (Pise, Italie), il entre très tôt en contact avec l’idéal libertaire. Il erre à travers l’Europe, soit en transportant des publications, soit en évitant la police politique qui est à ses trousses. Il est expulsé à plusieurs reprises de France et d’Espagne. C’est pourquoi il change d’identité à Barcelone et, à partir de 1935, il prend le nom d’Antoine Gimenez. Il a agi sous cette fausse identité jusqu’à la fin de sa vie.
Selon ses propres dires, Antoine était un rebelle qui vivait en marge de la société et qui est devenu révolutionnaire en Espagne lorsqu’il a vu la société se réorganiser sur des bases communistes libertaires.

Les Giménologues 6 février 2024.