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Les Gimenologues
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24 au 28 avril 2006. "La résistance au cinéma".

Dans le cadre de la 2ème édition : "La maternité d’Elne" et "Diego". 2 films de Frédéric Goldbronn.

"DIEGO" et "LA MATERNITÉ D’ELNE" seront projetés le mercredi 26 avril à 20h30 au Magic Cinéma, dans le cadre d’une semaine organisée avec l’A.M.N.R sur La résistance au cinéma" (projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur, un historien et des témoins de la maternité d’Elne).
(Magic Cinéma, Centre Commercial Bobigny II Rue du Chemin Vert - 93000 Bobigny. Métro Pablo Picasso, Bus, Tram, Parking gratuit et surveillé.
Réservations souhaitées : 01 41 60 12 33)

 "DIEGO" sera également projeté le Samedi 29 avril à 14h au Grand Parquet, à Paris dans le cadre de la quatrième édition du festival de cinéma d’Attac, "Images
mouvementées".
(Grand Parquet, 20 bis, rue du Département, Paris 18ème. Acces : Métro La Chapelle ou Marx Dormoy - Autobus : 48, 60, 65, 302, 350. Réservations : 01 40 05 01 50)

 "LA MATERNITÉ D’ELNE" sera également projeté le
Lundi 29 mai à 16h30 au Mémorial de la Shoah dans le cadre d’un cycle de films consacrés aux Justes.
(Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris - France. Tel :01 53 01 17 03 Fax - 01 53 01 17 44).

 ainsi que le Vendredi 9 juin 2006, à 14h30 au Musée de l’Homme à Paris dans le cadre de l’exposition "Naissances".

Informations sur les deux films :

 DIEGO
France, 1999, 40 min. Réalisation : Frédéric Goldbronn.
"Ce 19 juillet 1936, j’ai vu des choses merveilleuses, comme ces gens en guenilles, qui attaquaient une banque et en sortaient des caisses pleines de billets. Ils firent un grand feu et y jetèrent les billets, et personne n’en garda un. Et quand quelqu’un disait : "Mais pourquoi brûlez-vous l’argent ?". Ils répondaient : "Parce que l’argent est notre malédiction. Il nous a fait pauvre. Si nous supprimons l’argent, là sera notre grande richesse." (Diego Camacho, alias Abel Paz).

"Comment, du fond d’un bar de Barcelone, un vieil homme, qui n’a renoncé à rien, refait revivre la seule révolution prolétarienne occidentale, celle de juillet 1936, celle que saluera plus tard l’écrivain Georges Orwel dans son "Hommage à la Catalogne". (Libération)

"Ce film réussit le beau pari de donner à voir la fabrication d’une mémoire, qui en se reconstituant devant nos yeux, accède à la postérité. Ici le documentariste se fait passeur d’humanité". (L’humanité)

"Frédéric Goldbronn se met avec rigueur au service de cette parole exceptionnelle et signe l’un de ses meilleurs films". (Documentaire sur grand écran).

On peut se procurer ce film en DVD à cette adresse : Editions DocNEt

 LA MATERNITÉ D’ELNE
France, 2002, 56 min. Réalisation : Frédéric Goldbronn.

"En février 1939, cinq cent mille réfugiés espagnols passent la frontière française. Ils sont internés dans des camps qui serviront aussi, à partir de 1940, à l’internement des Tziganes et des Juifs d’Europe du Nord, qui seront déportés ensuite à Auschwitz et Maïdanek. En novembre 1939, à Elne, près de Perpignan, Elisabeth Eidenbenz, une jeune institutrice du Secours suisse aux enfants victimes de la guerre, aménage une maternité de fortune dans un château à l’abandon. Plus de six cents enfants pourront y naître et y survivre à l’écart des camps, jusqu’à sa fermeture par les Allemands en avril 1944.
"J’ai retrouvé une vingtaine d’enfants nés dans ce lieu, des mères et des membres du personnel de l’époque. Je les ai rassemblés pendant plusieurs jours dans le hâteau qui abritait la maternité. Le film est le récit de cette rencontre." (F.G.).

"La maternité d’Elne apparaît aujourd’hui comme une lumineuse aberration, un sanctuaire inespéré au milieu de l’enfer que représentaient les camps d’internement d’Argelès, Gurs, Rivesaltes ou Saint-Cyprien". (Télérama)

"Un hommage émouvant à ces femmes simples, héroïnes infinies". (Le Monde)

"C’est bouleversant". (Le Nouvel observateur)

"Un formidable message de vie, de courage et de tolérance". (L¹Arche)

"Un très beau film". (Libération).

Programme de la semaine.