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Les Gimenologues
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Les colonies d’enfants espagnols réfugiés en France
Et notamment dans l’Isère

Appel à témoignages et au partage d’informations

Nous avons été contactés par Luis Garrido, un historien aficionado vivant en France dans la région nantaise. Il travaille depuis un moment avec d’autres personnes à retrouver les traces d’enfants espagnols (orphelins ou séparés de leurs parents) déjà accueillis dans des colonies en Espagne, puis déplacés tous ensemble en France pendant la guerre, puis lors de la retirada.

On trouve sur ce site mention des nombreuses colonies qui se constituèrent en Espagne :
http://portal.ugt.org/fflc/exposiciones/ninosguerra/ng_cap03.htm
Selon leurs sources, il semblerait que durant la guerre 30.000 enfants aient été évacués ; et qu’en juin 1938 11.000 se trouvaient en France. L’exode de début 1939 conduisit à l’exil près de 70.000 enfants.
Plusieurs chapitres traitent de leur parcours après leur arrivée en France : certains y restèrent au moins un moment, d’autres furent accueillis en Angleterre ou en Belgique. D’autres partirent au Mexique, à Cuba ou à Moscou.
Beaucoup furent renvoyés en Espagne par les autorités françaises.
à suivre donc
Les giménologues, premier décembre 2022.
Source du logo de l’article : L’Indépendant du Midi

Ci-dessous le texte que Luis Garrido a rédigé

En février 1939 environ 2600 républicains espagnols - très majoritairement des femmes et des enfants - arrivèrent dans le département de l’Isère. Ils furent “accueillis” dans des conditions particulièrement indignes au Palais de la Houille-Blanche à Grenoble.

Voir : http://gimenologues.org/spip.php?article411

Parmi les enfants, près de 300 provenaient des colonies suivantes établies, avant la Retirada, en Catalogne : “colonia Espartaco” d’Argentona, “Ganja Escuela” de Sabadell, “colonia Samaniego” et “colonia Llora” de Vich, “colonia La Pineda” de Espugla de Francoli et “colonia Bilbao” de Arenys de Mar.

Le 12 juillet 1939, suite aux regroupements et aux départs forcés ou volontaires, les quelques 1300 personnes qui restaient au Palais de la Houille-Blanche seront transférées à Arandon dans une usine désaffectée, l’usine Vialle, véritable camp de concentration.

Voir : http://www.lafeuillecharbinoise.com/?p=3562

Une liste de 2459 noms établie par la préfecture de l’Isère en février 1939 se trouve aux archives nationales mais ce fonds est en cours de numérisation et il ne sera accessible qu’à la mi-2023.

Nous recherchons des descendants de ces personnes.

Merci de contacter Luis Garrido : 06 37 58 50 50
garrido.luis@wanadoo.fr